Affiche officielle du festival du film à MarrakechLa tant-attendue 19ème édition du festival international du film est de retour à Marrakech jusqu’à ce soir. Retour sur une renaissance culturelle jusqu’alors inespérée.
Le tapis rouge est enfin de retour à Marrakech ! Les portes du festival sont ouvertes depuis vendredi 11 novembre et ce jusqu’au samedi 18 novembre au palais des congrès.
L’évènement culturel était attendu après plus de deux ans d’absence en raison de la crise sanitaire mondiale. Diffusée en direct dans le monde entier, l’arrivée du couple phare d’acteurs français Virginie Elfira et Niels Schneider n’est pas passée inaperçue.
Plusieurs films internationaux en compétition
Le festival se divise en plusieurs catégories dont les Séances de gala, le 11e Continent, ou encore le Panorama du cinéma marocain.
Cette année, 14 films sont en compétition. Parmi les sélectionnés figurent “Astrakan”, film français de David Depesseville, “The Taste of Apples is Red” du réalisateur syrien Ehab Tarabieh ou encore “Foudre” du réalisateur suisse Carmen Jaquier.
La 18ème édition du festival s’était achevée en 2019 avec la victoire du film colombien “Valley of Souls, alors récompensé par le plus grand prix de la compétition, l’Etoile d’or.
Présidé par le réalisateur Paolo Sorrentino, le jury est également composé de personnalités internationales de renom : Oscar Isaac, Vanessa Kirby, Diane Kruger, Tahar Rahim et Laïla Marrakchi.
Marrakech: lieu emblématique de la diversité
Les œuvres nominées proviennent de plusieurs pays européens ainsi que de la Syrie, de l’Iran, ou encore de la Tunisie et du Canada. Cette liste non-exhaustive met en avant la diversité évidente du festival et la grande richesse culturelle qui en découlent.
Le Maroc est largement présent tant à travers les productions que les personnalités invitées. Farida Benlyazid, réalisatrice marocaine est mise à l’honneur.
Concernant les films, « Le Bleu du Caftan” réalisé quant à lui par la réalisatrice Maryam Touzani fait partie de la sélection de films pour le prix “Etoile d’or” qui récompense la meilleure production.
Tahar Rahim, acteur français présent lors de la cérémonie, a notamment partagé son opinion sur la richesse cinématographique qui découle de la diversité internationale. Un message rempli de positivité, de tolérance et d’émotion paru plus tôt dans la journée dans un article de Paris Match :
“Pour moi, c’est comme un ciné-club. On discute des films qu’on a vus, on échange… C’est intéressant d’entendre les points de vue de tout le monde. Par le prisme de leur art, de leur cinéma, de là où ils viennent, de leur vie. Il y a des choses que tu ne vois pas, ou qu’eux n’ont pas vues. Ça permet d’avoir une conversation de cinéma très enrichissante”.
Cet évènement incarne, dès sa fondation en 2001 par le roi Mohammed VI; la célébration culturelle marocaine ainsi que celle de spectre interculturel entre les nations. Le 7ème art est célébré et largement mis en avant par la royauté du pays. D’après le journal l’Observateur, le prince Moulay Rachid, président de la fondation du festival, a accepté de rencontrer certaines personnalités reconnues, comme l’acteur Bollywood Ranveer Singh.
La culture, victime collatérale du Covid
Le festival revient après des années difficiles qui nous ont rappelé que la culture est une richesse.
Les années 2020 et 2021 ont été marquées par les confinements imposés par le gouvernement français afin de limiter la propagation du virus Covid-19. Ces confinements ont fortement ralenti voir arrêté tout évènement culturel.
“ Un monde sans culture est un monde privé d’avenir ”, avait insisté Salima Yenbou en Juillet 2020, femme politique française qui témoignait sur Actu.fr de l’importance de la culture au sein d’un pays.
